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     installation: valentina pini + texte: jean-marie reynier  
       
      réfléchir à l’espace, à l’endroit comme «système composite d’ombres», voici l’exercice magistralement mené par l’artiste. ici,   le déplacement n’est plus accompagné d’un simple changement spatial,   mais d’une mutation de lumières qui animent l’action en plusieurs   dimensions: 1) la première est celle du lieu, c-à-d d’une vitrine ou   d’un parallélépipède vitré et entouré par des éléments architectoniques   de béton; et triplò est là pour s’emparer artificiellement de ces   formes, de ces matériaux. 2) la deuxième est structurelle et liée aux mouvements ascensionnels des escaliers ainsi que de l’ensemble qui entoure l’endroit; et triplò adopte l’altitude, l’hauteur démesurée. 3)  et enfin, la troisième filtre la lumière, reflète la situation   urbanistique et imite le sinistre paysage; et triplò fait grise mine. 
         
             
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